Le Domaine de Chaumont sur Loire est l'un des hauts lieux de l'art du jardin en France. Ce lieu est chargé d'histoire depuis le Moyen Age avec à la Renaissance française la reine Catherine de Médicis et la courtisane Diane de Poitiers.
En bordure de la Loire, on aperçoit le château sur la hauteur de Chaumont sur Loire. Il faut emprunter le pont pour passer sur l'autre rive.
Au niveau du stationnement, il existe un petit parking à l'entrée Sud rue des Argillons. Il y a quelques places pour le stationnement des véhicules des personnes en situation d’handicape. Il est aménagé un petit espace de pique-nique avec quelques tables et des poubelles pour permettre aux familles de déjeuner en dehors du domaine. Il est impératif de signaler au personnel lors de votre sortie le fait de revenir continuer votre visite. Ainsi, on vous remet un signe distinctif pour bénéficier de la rentrée gratuite lors de votre second passage à l'entrée.
A l'entrée Sud du domaine, il y a une allée qui débouche sur la place où il y a les principaux bâtiments utilisés pour les expositions d'œuvres d'art.
Il est recommandé d'étudier le plan pour se diriger vers vos centres d'intérêts. Exemple, si vous venez pour le "Festival International des Jardins" , il faut se diriger vers D sur le plan. A la billetterie, on vous remet un plan pour vous orienter.
Le Domaine de Chaumont sur Loire a été acquis en 2007 par la Région Centre - Val de Loire. Depuis cette date, une nouvelle orientation a été prise vers la transformation du lieu vers la création d'un centre d'Arts et de la Nature. Chaque année, la programmation culturelle met en avant la création contemporaine avec différentes expositions dans ses locaux et dans un parcours au milieu de la Nature.
Le bassin est l’œuvre du français Vincent Mauger qui propose aux visiteurs un regard sur la représentation mentale à travers des objets simples disposés pour produire un effet miroir propice à la réflexion.
On aperçoit une serre avec un espace végétalisé à l'extérieur. A proximité, il y a des galeries d'art où des expositions gratuites sont organisées.
Au fond, on aperçoit un ancien corps de ferme, il y a une grange revisitée ainsi que d'autres bâtiments. Le lieu est très plaisant de la cour de ferme avec les sculptures de Ma Desheng et le bassin avec l’œuvre "La dérive des repères".
Cour de la Ferme
Après une visite de la serre, on explore les différentes galeries afin de découvrir la saison d'art 2019 qui a lieu du 30 mars au 3 novembre. Parmi les œuvres présentées, l’œuvre présentée par Stéphane Thidet plonge le visiteur dans l'obscurité. Dans une grande salle, dans une obscurité presque totale, une ampoule éclairée décrit un cercle sur la surface de l'eau d'une piscine couverte de lentilles d'eau. L’œuvre d'El Anatsui "XiXe" est impressionnante. On est subjugué par l'impression générale d'un paysage constitué de milliers de capsules et d'étiquettes. On joue à travers l'assemblage sur la perception des couleurs et de la matière.
Dans les espaces de la cour des jardiniers, Agnès Varda expose ses dernières créations. La série "A deux mains" a été réalisée en utilisant comme le fond de l’œuvre la toile cirée de sa table.
L'artiste s'était engagée dans l'environnement en prêchant le recyclage des matières premières et des objets. "La serre du Bonheur" est une suite logique depuis 2009 et la création des cabanes d'Agnès avec en particulier la confection d'une cabane avec les pellicules de son film "les créatures" de 1966.
Cette cabane a été couverte avec les pellicules de son film "le Bonheur" de 1965. Les tournesols factices symbolisent l'énergie de la vie.
Les œuvres exposées font "voyager" les visiteurs dans des univers les plus variés. Parfois le public est perplexe, parfois il est enthousiaste devant une œuvre qui touche sa sensibilité.
L'artiste Henrique Oliveira a imaginé son œuvre "Momento fecundo" dans la grange aux abeilles comme une racine gigantesque qui s'est développée en traversant la charpente. Impressionnant son rapport à l'espace à travers cette force de la nature qui prend possession du lieu.
L'artiste Janaina Mello Landini propose avec son œuvre poétique "Ciclotrama", une vision de la forêt amazonienne. Il se dégage une sensation de légèreté dans cette forêt de cordes et de fils suspendus.
L'artiste Stéphane Thidet expose dans la grange aux abeilles son œuvre "Les pierres qui pleurent". L'idée directrice est la construction de manière aléatoire au sol d'empreinte dans l'argile.
La serre est un lieu où l'on aime repasser pour se plonger dans un univers exotique et luxuriant.
Parc Historique
Lorsque le visiteur est entré par l'entrée Est, il parcourt le parc historique du Domaine. Il a été créé au XIXe siècle par le comte d'Aramon. Le prince Henri Amédée de Broglie avec l'architecte paysagiste Henri Duchêne va végétaliser l'endroit en employant l'ordonnancement d'un jardin à l'anglaise. Quelques rares panneaux signalétiques permettent d'orienter le visiteur vers la direction de sa visite.
Les premiers travaux ont été entrepris à partir de 1884. Il faut 4 ans pour créer le parc d'environ 20 hectares. Cependant, le prince Henri Amédée de Broglie a au préalable acquis les propriétés situées autour du château pour les faire raser et reconstruire à ses frais le village au bord de la Loire.
L'architecte paysagiste Henri Duchêne va tracer des allées curvilignes avec différentes perspectives sur la Loire et le Château. Les différentes essences végétales sont sélectionnées afin de composer des tableaux végétaux en fonction des saisons. En 2011, le domaine de Chaumont sur Loire a reçu le label "Arbres remarquables" pour les cèdres et le label "Jardin remarquable" pour le Festival International des Jardins et le parc.
Le parc historique est parsemé d’œuvres contemporaines. Il faut être vigilant le long des chemins pour découvrir ici et là une œuvre parfois surprenante comme l’œuvre ci-dessous.
Au sol, il y a quelques panneaux pour indiquer le sens de la visite.
Le Château
Eudes 1er, Comte de Blois a fondé une forteresse à Chaumont sur Loire dans le but de contrôler et faire payer un péage sur la Loire vers l'an 990. Ce point stratégique à la frontière entre le comté de Blois et le comté d'Anjou permet de sécuriser les terres du fief. Au gré des mariages et des héritages, la famille d'Amboise va posséder le château. En l'an 1465, le roi Louis XI a fait raser le château et confisqué les terres pour la participation de Pierre 1er d'Amboise, seigneur de Chaumont à une conjuration de la ligue du Bien public.
Le château a été reconstruit selon l'architecture de l'époque. En 1550, la reine de France Catherine de Médicis acquiert le château et ses terres agricoles. Cette propriété permet à la reine d'obtenir des revenus conséquents de l'exploitation agricole et des revenus du péage sur la Loire, la principale voie navigable pour le transport des marchandises sur le fleuve.
A la mort accidentelle du roi Henri II au cours d'un tournoi, la reine Catherine de Médicis devient la régente de la France. En conséquence, elle a exigé de Diane de Poitiers de rendre à la couronne le cadeau royal de son défunt mari, le château de Chenonceau.Au Moyen Age, l'usage veut que les favorites rendent à la mort du roi, les bijoux, ... de la couronne royale. Dans la négociation, le château de Chaumont sur Loire est attribué à Diane de Poitiers. La reine n'a pas défavorisé Diane de Poitiers par cet échange. La rente financière tirée de ce domaine était confortable.
La nouvelle propriétaire Diane de Poitiers a continué à investir dans l'édification du château. Il prend la forme actuelle de la Renaissance. Cependant, elle fait des rares séjours sur ses terres de Chaumont sur Loire.
Au fil des siècles, le domaine va connaître plusieurs propriétaires qui vont investir parfois dans l'embellissement du château en fonction des aléas de la fortune. En 1875, Marie Charlotte Constance Say, héritière de l'industriel Louis Say acquière le domaine pour la somme de 1.706.500 Francs or. Avec son mari le prince Henri Amédée de Broglie, ils vont agrandir le domaine agricole pour atteindre la superficie de 2.500 hectares. Des importants investissements de modernisation sont confiés à l'architecte Paul Ernest Sanson afin d'aménager les appartements privés du couple. Le train de vie luxueux et la mauvaise gestion de la fortune Marie Charlotte Constance Say ont contraint la princesse à vendre ses biens (propriétés et oeuvres d'art). En 1937, l'Etat rachète le domaine de 22 hectares pour la somme de 1.800.000 francs.
Le visiteur franchit le pont-levis pour se diriger vers la porte d'entrée du château. Au niveau des pièces à visiter, la salle du Conseil a un magnifique carrelage de Majolique daté du XVIIe siècle en provenance d'un palais de Palerme. La table sculptée est datée du XVIe siècle. Les tapisseries sont imposantes, elles meublent les murs des principales pièces.
La Salle des Gardes est située au dessus du porche d'entrée dans le châtelet. Quelques tapisseries ornent les murs.
Dans les appartements privés, la salle à manger possède une cheminée de style néo-gothique en pierre sculptée aux armoiries de la famille des seigneurs de Chaumont.
L'atmosphère dégagée de cette pièce permet aux visiteurs d'imaginer un dîner à l'époque du prince de Broglie avec les réceptions fastueuses données dans ce château.
Le grand salon a une cheminée polychrome très intéressante par son décor avec le porc épic, l'emblème du roi Louis XII.
Cette pièce a été réaménagée par le prince de Broglie avec en accord avec sa femme. Le plafond polychrome a été illustré avec des représentations du château avec les armoiries des familles d'Amboise et de Broglie. On peut contempler quelques tapisseries.
L'escalier à vis permet d'accéder au dernier étage. Des œuvres sont exposées dans les petites pièces en très mauvais état. Cet étage n'a pas beaucoup d'intérêt pour le visiteur.
A la suite de la visite du château, il est recommandé de visiter les écuries. Elles se trouvent à proximité. Sur le chemin, on peut apercevoir la sculpture de Vincent Mauger, une sphère réalisée en bois. Son idée était de proposer aux visiteurs une lecture d'un espace mental structuré.
Les Ecuries
En arrivant, on remarque la sphère de l'artiste Klaus Pinter intitulée "En plein midi". L'agencement des fleurs dorées attire le regard.
Ce lieu avec l'exposition de la sellerie dont certaines pièces ont été réalisées par la maison Hermès rappelle les jours fastes des chasses à court organisées dans la propriété.
Les artistes exposés proposent des œuvres singulières où l'imagination est sollicitée dans différents univers.
L’œuvre "Troublement" de Christian Renonciat à travers un travail sur le bois éveille l'intérêt pour comprendre cet univers artistique.
Stéphane Guiran a su apporter une notre poétique à travers son œuvre "Le nid des murmures". Le parterre de fleurs est conçu comme un jeu de lumière, on imagine un champ soumis au vent, il y a de la légèreté, du mouvement malgré une scène statique.
L'artiste Cornelia Konrads propose une œuvre insolite "Rupture" dans le box. On imagine un lieu pavé abandonné depuis des décennies où la nature reprend possession du lieu. Une racine peut faire éclater le pavage ce qui permet à une petite végétation de pousser. C'est le début d'une réappropriation du lieu par la végétation. Il est dommage d'avoir abimé le pavage pour réaliser cette œuvre !!!
Prés du Goualoup
L'espace des Prés du Goualoup a une superficie d'environ 10 hectares. Cette surface est un vaste champ où il a été installé des œuvres d'art et des créations végétales. Il a été créé en 2012 afin d'accueillir quelques jardins représentant les grandes civilisations.
Attention, l'entrée est commune avec l'espace du Festival International des Jardins. Il n'y a pas de signalétique pour orienter les visiteurs vers l'espace dédié à l'expo "Jardins de paradis" ou vers l'espace des Prés du Goualoup.
Le visiteur a suivi l'indication au sol pour se diriger vers le Festival International des Jardins. Il se retrouve devant un choix à faire sans aucune indication. Un des chemins mène aux Prés du Goualoup et l'autre au Festival des Jardins. Il est étonnant que cette importante indication ne soit pas mentionnée. Sauf si délibérément on veut orienter quelques visiteurs vers l'espace des prés du Goualoup. Au cours de notre promenade, nous avons croisé - 5 familles sur une durée d'environ 2h.
Bernard Lassus avec ses créations "Le jardin des hypothèses" surprend le visiteur. Le végétal est schématisé par une représentation dans une matière inerte. Les différentes œuvres représentent une évolution du cycle végétal avec l'emploi de couleurs vives. Les sculptures ne transportent pas le visiteur dans un monde imaginaire idéal.
L’œuvre éphémère du paysagiste chinois Yu Kongjiang "Carré & rond" est une belle réussite. Le public aime contempler les bambous rouges autour de ce cheminement dans le bassin d'eau bordé d'herbe verte.
Bernard Lassus avec ses nouvelles créations occupe une place de plus en plus importante vers l'entrée des prés du Goualoup.
Le jardin chinois est le résultat d'une coopération entre le Musée du jardin chinois de Pékin et le Domaine de Chaumont sur Loire. On observe un bassin circulaire peu profond formé de pavé entouré d'une petite palissade où sont plantés des rosiers.
L'architecte chinois Che Bing Chiu a créé son jardin chinois contemporain "Hualu, Ermitage sur Loire" en réinterprétant les codes ancestraux du jardin chinois, mais on lui apportant une certaine modernité évolutive.
La vue sur le plan d'eau est magnifique. Il y a une végétation luxuriante avec des jeux de lumière et d'ombre qui se reflètent à la surface de l'eau.
On se promène le long d'une petit sentier qui arpente ce jardin. On est plongé dans une atmosphère reposante.
Wang Shu a présenté à travers son œuvre "le Jardin" une vision très contemporaine du jardin. L'idée de départ est d'utiliser des matériaux comme le bois et une matière végétale constituée de plantes grimpantes. Au fil du temps, le végétal s'est approprié la structure en bois en recouvrant le bassin d'eau.
Betty Bui a créé son œuvre "Presse citron" végétal. Il apparaît aux visiteurs un banc en cercle entouré de buis. C'est une invitation de venir s'assoir pour se reposer par une ouverture au milieu de la nature.
Le Jardin coréen a été réalisé par les jardiniers du Domaine en respectant la tradition de ce pays. La conception repose sur l'élaboration d'un bassin entouré d'un espace où il est installé un banc et de la poterie coréenne. Les lotus apportent une note poétique à cet ensemble géométrique. Cet endroit est propice à la méditation.
La création de Nils Udo est le "Volcan", le visiteur doit emprunter les quelques marches pour accéder au cratère où il y a des œufs en marbre disposaient au fond.
Le Jardin anglais a été conçu à partir des préceptes de l'Angleterre du XVIIIe siècle où l'on a codifié le jardin anglais et une approche plus contemporaine dans l'art du jardin. Cette réinterprétation est proposée au public.
Le public est un peu déconcerté par cette proposition .... Est-ce un espace de détente où il y a des bancs à la disposition du public ou une œuvre d'art composée de plusieurs éléments basiques. Le visiteur est invité à pénétrer dans cet univers .... un peu hermétique au niveau de la compréhension artistique de l’œuvre.
Le paysagiste Shodo Suzuki a créé sa 1ère œuvre "Le Jardin japonais" en dehors du Japon à Chaumont sur Loire. Sa représentation visuelle est la représentation symbolique du Japon entouré de la mer du Japon, de la mer de Chine orientale et de l'Océan pacifique.Fumiaki Takano est venu compléter cette œuvre ainsi qu'Hiroshi Naruse en rajoutant à l'entrée du chemin des miroirs d'eau avec des pierres.
Au loin, on aperçoit une masse qui ressemble à des troncs d'arbres abattus. On est intrigué par la 1ère impression au sol.
L’œuvre de l'artiste anglais Chris Drury conçoit ses œuvres à partir de la matière première trouvée sur place. Dans le cas du Domaine de Chaumont sur Loire, l'artiste a été inspiré par les cèdres. Il a créé une spirale géante biodégradable dans le temps ce qui participe à interroger l'observateur sur la pérennité de l'Homme sur la terre.
L'Arche des roses anciennes présente une collection de rosiers grimpants du Val de Loire. Au moment de notre visite, une équipe est venue pratiquer le désherbage le long de l'allée.
Le Jardin d'eau est une belle création originale sur la thématique de l'eau. L'eau est l'un des éléments indispensables au développement d'une végétation luxuriante. Cet espace est articulé autour d'un bassin d'eau avec différentes espèces végétales qui apportent plusieurs univers floraux.
Une dynamique de l'eau est apportée par les pompes et le vent joue avec les graminées ce qui crée un tableau vivant à contempler.
Ce lieu est une belle découverte. On peut s'assoir pour apprécier le moment présent dans le calme au milieu de la nature. On entend le bruit du ruissèlement de l'eau ....
On reprend le chemin vers la dernière partie des près du Goualoup. On remarque que la sécheresse est bien présente dans le Val de Loire.
Le paysagiste Sud africain Léon Kluge a le projet de réaliser "le Jardin africain". Une modélisation contemporaine de l'Afrique est symbolisée à l'aide de la terre rouge du sol et des monticules gravés.
Marc Nucera propose aux visiteurs de s'interroger sur son œuvre réalisée dans un tronc d'arbre. L'artiste s'est inspiré du mouvement Land Art en mettant à profit son vécu personnel dans le travail du bois. Le rôle de Marc Nucera est de travailler cette matière brute pour en extraire l'essence même de l'identité de l'arbre.
L'artiste Pablo Reinoso a réalisé des bancs publics dans sa série "Scribbling Benchs" où la matière utilisée est l'acier sous la forme d'une poutrelle. Actuellement, le concept évolue vers un travail plus léger sur le profilé pour apporter au banc une forme complexe.
Festival International des JardinsIl a été créé en 1992. En 2019, la 28eme édition a pour thème "Les Jardins de paradis". Ce concours attire de plus en plus de candidatures, un jury sélectionne les 24 projets à mettre en avant. Cette année, il y avait 6 invités au titre de la "carte verte" pour apporter leur vision d'un jardin de paradis contemporain.
Les paysagistes internationaux doivent concevoir un projet où la végétation est évolutive sur la période de mai à octobre. Le public doit avoir un certain plaisir esthétique à découvrir chaque proposition végétale en fonction des saisons.
Les projets retenus sont très différents des uns des autres. Certains jardins sont plutôt orientés vers un aspect floral, d'autres jardins sont plutôt orientés vers une vision minimaliste concentrée sur l'essentiel.
L'équipe française (Floriana Marty et Florian Vanderdonckt) a proposé "Jardin suspendu" en s’inspirant des mythiques jardins de Babylone.
L'équipe composée de la Belge Stefanie De Vos et l'Autrichien Bernhard Zingler a proposé son projet "Le Jardin de verre" où le visiteur peut déambuler entre les plaques colorées pour se perdre ...
L'équipe hollandaise composée de Stein Van Brunschot et Jaap Van Langenberg a proposé au public " Un paradis sans fin" . Une vision minimaliste et technique d'un paradis autour du ruban de Möbius.
Le projet de l'équipe française "Mirage"(Benoît Julienne, Aurelle Bontempelli, Eloi Barray et Morgane Read) a obtenu le prix de la Palette végétale pour sa proposition végétale du tapis persan dans une oasis.
L'équipe italienne (Stefania Naretto, Chiara Otella et Francesca Cosmai Reada) a proposé son projet "Tous les Strelitzias vont au paradis" qui a été récompensé par le jury avec le prix de la Création.
En résumé, la découverte de ces créations végétales contribue à l'élargir les différentes possibilités dans la réalisation d'un lieu paysagé. Il interpelle le visiteur sur ses convictions et proposant de nouvelles solutions esthétiques dans le domaine du végétal.
Info Pratique
Domaine de Chaumont sur Loire rue des Argillons 41150 Chaumont sur Loire Tél: 02.54.20.99.22
Horaires: Le Château et le Centre d’Arts et de Nature sont ouverts toute l’année, sauf le 1er janvier et le 25 décembre.
Le Festival International des Jardins et les Prés du Goualoup sont ouverts tous les jours du 25/04 au 03/11/2019.
En général, de 10h à 17h30, du 25 avril au 31 août de 10h à 20h, du 1er au 30 septembre de 10h à 19h30, du 1er au 26 octobre de 10h à 19h
Tarifs: du 25 avril au 3 novembre adulte 18 €, jeune (-18 ans) 12 €, enfant (6 à 11 ans) 6 €, personne handicapée gratuit et accompagnateur 12 €
du 02/01 - 24/04/2019 - 04/11 - 31/12/2019 adulte 14 €, jeune (-18 ans) 8 €, enfant (6 à 11 ans) 4 €, personne handicapée gratuit et accompagnateur 8 €
Stationnement personne handicapée parking Entrée Sud
En été (Juillet & Août), il est organisé les "Jardins de Lumière" de 22h à 24h tarifs: adulte 14 €, jeune (-18 ans) 8 €, enfant (6 à 11 ans) 4 €, personne handicapée gratuit et accompagnateur 8 €
Le billet 2 jours consécutifs intègre l'animation "Les Jardins de Lumière".
Entrée pour cette animation: Entrée Sud
Antonio MENDES DA PAULA
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